La fixation d'un implant par un cirurgien
dentiste necessite 3 phase : la chirurgie implantatoire
, l'ostéointégration et enfin de la pose sur
implant dentaire.
Pendant la phase de chirurgie dentaire, le chirurgien-dentiste
ouvre la gencive afin d'intégrer l'implant dans l'os
alvéolaire. Opération réalisée
sous anesthésie locale au cabinet du dentiste ou
en cabinet de stomatologie. Une asepsie parfaite étant
indispensable à la réussite de l'opération,
le cabinet doit présenter les mêmes caractéristiques
qu'un bloc opératoire.
Les différentes techniques
Deux techniques sont généralement pratiquées :
- La technique classique : la gencive est incisée
afin de mettre l'os à nu. Un forage aux dimensions
de l'implant est alors réalisé.
- La technique flapless : le praticien n'incise pas la
gencive préalablement mais réalise le forage
directement au travers de cette dernière..
Pour la suite, le chirurgiens-dentiste a le choix entre
deux " écoles " :
- L'école suédoise : un pilier est fixé
sur l'implant qui vient d'être placé. Le
lambeau vient alors recouvrir l'implant et le pilier.
- L'école suisse : une prothèse dentaire
provisoire est placée sur l'implant et le lambeau
est suturé. Cette technique se déroule en
un temps.
C'est en fonction de la capacité de l'implant fixé
à supporter ou non un pilier que le chirurgien dentiste
optera pour l'une ou l'autre méthode.
Il faut compter une phase de cicatrisation de 4 à
6 mois pour les deux méthodes.
Contre-indication à la chirugie dentaire
Les problèmes suivants sont à prendre en
compte avant un chirurgie implantatoire.
- Tabagisme: le tabac augmente les risques de rejet de
l'implant du fait d'une mauvaise cicatrisation.
- Le diabète
- Un déficit osseux dû à une parodontite
- Des problèmes cardiaques
- Des risques hémorragiques
- Un déficit immuitaire
- Enfin, le patient devra s'être préparé
psychologiquement à recevoir un implant.